Punch

Voici la couverture de Punch du 9 décembre 1956. Il n'y a pas de Bosc dans ce numéro, mais c'est la seule couverture que j'ai trouvée (pour le moment!)

 

 

Ci-dessus, le premier dessin de Bosc publié dans "Punch" le 30 mai 1956. Les dessinateurs considéraient comme un grand honneur le fait de pénétrer dans ce bastion de l'humour britannique qu'était Punch. Entre 1956 et 1963, 44 dessins de Bosc furent publiés dans ce magazine.

Ci-dessous, la dernière publication Bosc de l'année 1956, le 26 décembre :

 

 

Ci-dessous, les dessins de Bosc qui parurent durant l'année 1956 :

30/05/1956 page 648 - (0611) 2 F 50 le kilo
06/06/1956 page 673 - (0205) L'ours violoniste sifflé
19/09/1956 page 332 - (0111) Le toréro bombardier
10/10/1956 page 431 - (2134) Le prisonnier
17/10/1956 page 454 - (0700) Bobonne reste au pont
24/10/1956 page 505 - (0662) L'auréole du chrétien
31/10/1956 page 518 (2244) Le cheminot perdu
21/11/1956 page 621 - (0677) Le discobole à la lance
05/12/1956 page 669 (1873) Le soldat anglais terrassé
12/12/1956 page 703 - (1248) Le frileux bricoleur
19/12/1956 page 738 - (0695) Les vielles colonnes et la pluie
26/12/1956 page 788 - (1419-2) Le suicidé et le camion-grue

 

Petit historique du magazine :

Un soir du début du mois de juin, en 1841, Mark Lemon et Henry Mayhew se réunissent avec d’autres personnes dans le Strand à Londres. Ils discutent des possibilités de lancement d’un nouveau journal devant regrouper l'humour et les commentaires politiques. L’un des invités présents, remarque finement qu'un magazine d'humour, comme un bon punch, a besoin de Lemon (citron en anglais). Mayhew s’exlame : "Grande idée! Appelons ce journal Punch !" En hommage au célèbre journal français "Le Charivari", qui depuis 1832 publiait chaque jour une nouvelle caricature, Punch se place sous son vocable et prend comme sous-titre : "The London Charivari"

Punch est un titre qui a duré de 1841 à 2002. Ce magazine d'humour et de satire est une institution très britannique, avec une renommée internationale pour son regard spirituel et irrévérencieux sur le monde. Il a publié les œuvres de certains des plus grands auteurs comiques et a développé continuellement le dessin de presse. Ses caricatures politiques ont influencé les gouvernements, alors que ses caricatures sociales ont bien capturé la vie des XIXe et XXe siècles.Les meilleurs dessinateurs du monde ont été publiés dans Punch.

 

L’exceptionnelle longévité de ce magazine est due à sa capacité à capter l'air du temps et savoir être toujours en phase avec son époque. Mais la belle mécanique finit par se dérégler.

En 1974, une brochure promotionnelle est encore pleine de confiance en l'avenir : "Punch a retrouvé la sécurité, avec une grosse organisation et une assurance accrue pour lutter contre la morosité des années 1970, avec joie, humour et même optimisme". Cependant, à la fin des années 80, la diffusion tombe à un niveau extrêmement bas et la succession de trois rédacteurs en chef en trois ans ne peut enrayer ce déclin. Finalement, Punch cesse de paraître en 1992.

Il semble alors que c’en est terminé de ce magazine connu du monde entier. Mais, en septembre 1996, le propriétaire de Harrods, Mohamed Al Fayed, relance ce titre et en fait une arme de combat contre l’establishment britannique. Tout ce qui avait assis la réputation de ce magazine est jeté aux orties : disparu l’humour délicat, évaporée l’élégance des propos. Ne renouant pas avec l’esprit traditionnel du Punch glorieux, cette publication ne retrouve pas sa place dans le cœur du public britannique et elle sombre en 2002.

 

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