Pierre Stibbe fût l'avocat de Bosc dans le procès qui l'opposa à L'armée française pour diffamation.

Pierre Stibbe (1912 - 1967) considérait Bosc comme son ami, ils avaient tout deux pris position contre la torture.

Cette lettre faisait suite à la convocation par le tribunal de premiére instance de Paris du 5 mai 1960. Bosc étant absent de Paris à ce moment là, le procès avait été reporté.

Ci-dessous, la convocation :

 

 

Quelques lignes sur Pierre Stibbe :

Socialiste pivertiste avant-guerre (responsable juridique de Juin 36, le journal de la GR, et un des fondateurs du PSOP et des JSOP), avocat en 1937, résistant en zone sud (L’Insurgé, Libération, participant à l’insurrection parisienne d’août 1944), membre de la tendance Bataille socialiste de la SFIO après-guerre, il est exclu en janvier 1948 et participe à la fondation du premier PSU. Devenu compagnon de route du PCF (sous l’influence parait-il de sa femme Renée Plasson), notamment au sein du Secours populaire français et du Mouvement de la paix, il milite aussi à la Ligue des Droits de l’homme et est souvent l’avocat des nationalistes algériens dans leurs procès, réclamant des sanction contre les tortionnaires. Il y a une rue Pierre Stibbe à Antananarivo due à son rôle important dans la défense des députés malgaches en 1947. Membre de la direction de l’Union progressiste puis de l’Union de la Gauche Socialiste. Membre du Comité politique national du PSU dès sa fondation en avril 1960, membre du Bureau national du PSU en 1965 et du Comité central de la Ligue des droits de l’homme en 1966.